Réseau Marco
Biographical History
À l'origine du réseau Marco, on trouve Guy de Saint-Hilaire, fonctionnaire d'une administration publique dont les services se livrent au camouflage de matériel militaire. Très menacé à la suite de la découverte par l'armée allemande, au début de l'année 1943, de dépôts constitués avec sa complicité, il doit partir pour Alger en août 1943. De retour en France en octobre 1943, il se voit confier la mission de constituer un réseau de renseignement dépendant du service Guerre à Alger et du service Kléber dans l'Hexagone : le réseau Marco voit le jour, avec pour zone d'action la moitié nord de la France, limité au sud par une ligne Nantes-Besançon.
Le réseau est très actif de novembre 1943 à l'hiver 1944-1945, période de sa liquidation. Après la guerre, les agents se perdent de vue, puis quelques-uns d'entre eux décident de se rencontrer. L'amicale Marco est née. Elle aura pour souci de reconstituer l'histoire du réseau et de rassembler ses archives.
Acquisition
Don de l'amicale du réseau Marco aux Archives nationales (1994-1996).
Scope and Content
Le fonds du réseau Marco permet d'étudier la genèse et le fonctionnement d'un réseau de renseignement, de sa création à sa liquidation, en donnant une idée concrète des informations recueillies et transmises par les agents.
Le chercheur dispose ainsi de nombreux documents sur l'activité de Marco (correspondance, renseignements collectés, questionnaires de missions), sur le travail ultérieur d'une partie de ses agents au sein de la Direction générale des études et recherches (DGER), plus particulièrement à la section R 7, sur la liquidation du réseau et ses conséquences.
Enfin, ce fonds rassemble plusieurs historiques du réseau et un dossier de synthèse, dit "Dossier bleu", qui regroupe des documents considérés comme fondamentaux par les anciens de Marco.