Communauté Israélite de Bruxelles

Identifier
Communauté Israélite de Bruxelles
Language of Description
Dutch
Level of Description
Record group
Source
EHRI Partner

Biographical History

L’influence du Consistoire sur la Communauté Israélite de Bruxelles fut très conséquente tout au long du 19ème siècle, ce qui entraîna une confusion des rôles et des attributions. Le Consistoire privilégiait cette communauté, la principale du pays, lui octroyant la plus grande partie des ressources, et se positionnant ainsi en faveur de la communauté où régnaient les idées les plus éclairées. Une communauté gérée au 19ème siècle principalement par les notables et l’establishment. La confusion des attributions demeura partiellement, comme pour la rénovation de la nouvelle synagogue de Bruxelles en 1878 qui fut à la charge du Consistoire. Antérieurement, la communauté israélite de Bruxelles organisait ses services religieux dans une maison particulière sise rue aux Choux, puis dans la chapelle Saint-Éloy rue des Dominicains en 1817. La communauté ne comptait à cette période que quelques trois cents Juifs, principalement originaires des Pays-Bas. Le lieu de culte de la communauté fut transféré rue de la Blanchisserie, de 1820 à 1834. En 1833, le Consistoire acquit un bâtiment situé place de Bavière, dans le but de le transformer en synagogue, le nouveau temple fut inauguré en avril 1834. La population juive de Bruxelles doubla entre 1830 et 1840, la nouvelle synagogue devint exigue. L’architecte Désiré De Keyser remporta le concours lancé par le Consistoire pour l’érection d’une nouvelle synagogue. Elle fut inauguré le 20 septembre 1878. La Communauté israélite de Bruxelles fut reconnue officiellement par l’Arrêté Royal du 7 février 1876, un an après l’inauguration de la Grande Synagogue de Bruxelles. La communauté dispose d’une synagogue comme lieu de culte, d’un Conseil d’administration assurant sa gestion quotidienne, d’un rabbin, de ministres officiants, d’un secrétariat, d’un service de comptabilité, d’oeuvres sociales, d’activités culturelles, de salles de fêtes et de réunions et d’un cimetière. Au début du 20ème siècle, une partie des Juifs émigrés à Bruxelles ne se retrouvèrent guère dans la pratique libérale et moderne du judaïsme proposée par la CIB, ils s’associèrent et fondèrent la Communauté israélite orthodoxe de Bruxelles. Si les communautés assurent les cérémonies et rites de passage principaux du judaïsme, le rôle joué par la CIB dépasse celui de simple communauté, il s’agit de la vitrine du judaïsme dans la capitale. La CIB compte, depuis ses débuts, de nombreuses personnalités parmi ses membres. Son rôle de premier plan n’a pas disparu à l’aube du 21ème siècle, la CIB s’implique dans diverses manifestations culturelles, elle participe aux journées du patrimoine, ouvre sa synagogue aux visiteurs et promeut ainsi le patrimoine culturel juif. Actuellement, près de 430 familles sont affiliées à la CIB. Ses membres sont en déclin, tout comme le nombre des cérémonies qui y sont organisées.

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