Georges Oudard

Né en 1889, Georges Oudard s’engage très tôt dans la Résistance. Chef du mouvement Cochet après l’arrestation du général Cochet en juin 1941, il est emprisonné à Marseille de novembre 1941 à février 1942, mais replonge dans la clandestinité sitôt libéré. En contact avec le BCRA fin 1942, il concentre ses activités dans la région Sud-Est, autour de Lyon, Nîmes et Vienne. Lors de la constitution en janvier 1943 des Mouvements unis de Résistance (MUR), il se tient à l’écart mais fonde un journal clandestin destiné à l’organisation et à l’information des cadres, , largement diffusé à partir des centres de Vienne, Grenoble, Privas, Nîmes, du Vaucluse et des Basses-Alpes. Atteignant un tirage mensuel de 500 exemplaires à la fin 1943, puis de 2500 exemplaires en août 1944, ce bulletin rayonne jusqu’à Londres et dans les pays étrangers.

Délégué à l’Assemblée consultative provisoire en 1944-1945, Georges Oudard est le directeur de de 1946 à 1948 et préside l’Union syndicale de la presse périodique. Conseiller de l’Union française de 1947 à 1958, il devient en 1959 membre de la section de la coopération technique avec les États membres de la Communauté du Conseil économique et social avant d’intégrer le CES, de 1962 à 1969, au titre des personnalités qualifiées pour leur connaissance des problèmes économiques et sociaux d’outre-mer. De 1964 à 1969, il est également le président de la section française de la Fédération internationale de la presse périodique. Cet homme de lettres a publié plusieurs ouvrages, dont , , , ou encore .

Don au Comité d'histoire de la Deuxième Guerre mondiale.